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Une ambulancière fribourgeoise sur les antennes de la RTS

L’ambulancière fribourgeoise Fanny Monney dévoile son quotidien dans la série «Classe infirmière».

Devant l’entrée des urgences, Fanny Monnet attend avec confiance sa prochaine intervention.

 Jean-Philippe Bernard

Jean-Philippe Bernard

30 juin 2022 à 17:22

Temps de lecture : 1 min

Ses journées de travail durent douze heures. Douze heures durant lesquelles elle et ses coéquipiers roulent parfois pied au plancher en prenant tous les risques afin de mener aux urgences celles et ceux qui en ont besoin. Originaire d’Ependes, Fanny Monney a 26 ans. Diplômée depuis un an, la jeune femme que l’on découvrira dès ce soir sur RTS1 dans la série Classe infirmière est ambulancière dans le Nord vaudois. Avec ses collègues, elle évolue sur cinq sites (Payerne, Yverdon, Saint-Loup, Sainte-Croix et la vallée de Joux), dans le froid comme par temps de canicule. Conversation avec une passionnée soucieuse d’aider les autres.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir ambulancière?

Fanny Monney: Au départ, je voulais être policière mais j’ai également toujours été attirée par tout ce qui touche au domaine médical, au corps humain aussi. Ma mère étant physiothérapeute, j’ai baigné dans cet univers-là. J’ai donc suivi les cours de l’Ecole de culture générale (ECG), avec une spécialisation santé… En deuxième année, je devais faire un stage, or il se trouve que mon parrain est ambulancier et qu’il m’a invitée à venir voir en quoi consistait son travail. Après deux jours passés à ses côtés, j’ai définitivement su ce que je voulais faire de ma vie.

Ce choix semble d’autant plus courageux qu’on réalise en regardant la série que c’est un métier aussi exigeant qu’éprouvant. Vous n’avez pas de regrets?

Non! Après, votre remarque est juste: il s’agit d’un métier parfois difficile mais franchement, des métiers difficiles, il y en a d’autres… Depuis toute petite, j’ai ressenti le besoin d’aider les autres, surtout dans de situations où eux-mêmes ne peuvent plus rien gérer. Dès lors, les difficultés liées à cette activité ne m’ont jamais arrêtée. Je savais où je mettais les pieds.

Dans la série, vous partagez l’écran avec trois autres personnes qui, comme vous, démarrent leur carrière. Ce sont des camarades d’école?

Je ne les connaissais pas avant la série, car nous venons de deux écoles différentes. Moi, je sors de l’Ecole d’ambulancier ASUR, sur les hauts de Lausanne. Infirmier et ambulancier ne sont pas du tout le même métier même si certaines ressemblances peuvent porter à confusion.

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