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Écrans

Un panorama fantastique prévu pour la 22e édition du NIFFF

Le festival international du film fantastique de Neuchâtel (NIFFF) revient du 30 juin au 8 juillet

Le film La Femme scorpion, un classique du cinéma japonais sorti en 1972, a ouvert la voie aux héroïnes d’action d’aujourd’hui.

 Olivier wyser

Olivier wyser

15 juin 2023 à 22:31

Cinéma » Amateurs de frissons cinématographiques, adorateurs de l’étrange gravé sur pellicule, le festival international du film fantastique de Neuchâtel (NIFFF) revient pour une 22e édition, du 30 juin au 8 juillet. La sélection 2023, rendant justice à la multiplicité du genre fantastique, met à l’honneur 124 œuvres issues de 44 pays. «Autant de visions cinématographiques qui dressent le panorama d’un genre en constante évolution et aux ramifications infinies», promettent les organisateurs.

Le festival rendra hommage aux figures tutélaires John McTiernan et Katsuhito Ishii

Reflétant une création fantastique contemporaine qui n’a pas froid aux yeux, le NIFFF fera la part belle à la relève «engagée et créative» représentée par les cinéastes Amanda Nell Eu, Bishal Dutta, Just Philippot ou encore Sofia Alaoui. Le festival rendra également hommage à des figures tutélaires qui ont marqué l’histoire du genre à l’instar de John McTiernan (Predator, Last Action Hero) ou Katsuhito Ishii (The Taste of Tea, Smuggler). N’ayant pas peur d’explorer le fantastique sous des angles inattendus, le NIFFF a confié la présidence de son jury à la comédienne française Josiane Balasko.

L’Asie donne le ton

Le festival s’ouvrira le vendredi 30 juin avec la première suisse de The Pod Generation de Sophie Barthes et se terminera le samedi 8 juillet avec la première internationale d’Acide le nouveau long-métrage de Just Philippot (La Nuée) qui met une famille du Nord de la France en situation de danger en raison de pluies acides meurtrières.

La Compétition internationale comptera 14 films dont une bonne moitié de premières œuvres. Parmi elles on notera Tiger Stripes d’Amanda Nell Eu ou l’apocalyptique Animalia de Sofia Alaoui. Cette section accueillera en outre des figures familières pour le public du NIFFF: le manifeste féministe Perpetrator de Jennifer Reeder ou l’horreur religieuse selon Christopher Smith (Consecration), sans oublier le second volet de la trilogie X de Ti West.

Quant à elle, la Compétition asiatique, celle qui donne le la de la production de cinéma de genre, fera preuve d’une amplitude peu commune. La comédie sera mise à l’honneur avec le film bollywoodien Bhediya d’Amar Kaushik qui revisite le mythe du loup-garou ou encore avec le film de potes Marry My Dead Body du Taïwanais Cheng Wei-hao. La Corée du Sud amènera une touche de surréalisme avec Killing Romance de Lee Won-suk tandis que la Chine investira le cinéma d’animation avec l’onirique Deep Sea de Tian Xiaopeng.

Des sensations fortes

Section aimant particulièrement brouiller les pistes et explorer les marges du fantastique, Third Kind proposera une douzaine de longs-métrages. Le continent africain, bien souvent peu représenté dans les festivals internationaux, sera pour une fois mis en avant avec le retour du cinéaste nigérian C. J. Obasi (Mami Wata) ou encore avec le premier film de l’artiste belge d’origine congolaise Baloji (Augure).

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