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Louane Emera et Michel Blanc, une histoire d’amitié

Un juge bougon (Michel Blanc) prend sous son aile une jeune serveuse à la dérive (Louane Emera). Le nouveau film de Jean-Pierre Améris, Marie-Line et son juge, est un joli récit de transmission.

Un juge austère (Michel Blanc) et une serveuse enthousiaste (Louane Emera): la recette d’un cocktail cinématographique qui ravigote. © Pathé Films

Olivier Wyser

Olivier Wyser

10 octobre 2023 à 14:35

Temps de lecture : 1 min

Marie-Line et son juge » Le réalisateur Jean-Pierre Améris est un homme notoirement hypersensible. Enfant déjà il avait une peur panique du noir et naviguait timidement dans un quotidien jalonné d’angoisses diverses. Avec le temps, il a appris à transformer ses faiblesses en forces. Il en a même tiré un film, le joli Les Emotifs anonymes, avec Benoît Poelvoorde, en 2010. Mais cette hypersensibilité a surtout permis au cinéaste de développer un talent certain pour transcrire sur pellicule les sentiments humains.

Son dernier film en date, Les folies fermières, qui racontait l’histoire vraie d’un agriculteur ayant sauvé son exploitation en créant un cabaret dans sa grange, en était le parfait exemple. Et sa nouvelle livraison, Marie-Line et son juge, ne déroge pas à la règle.

Fatalité ou choix

Marie-Line (Louane Emera) a la vingtaine, les cheveux roses et d’éternelles Doc Martens aux pieds. Elle n’a pas fait d’études et survit d’un petit boulot à un autre, dont celui de serveuse dans un bar de quartier. C’est dans ce bistrot qu’elle rencontre Alexandre (Victor Belmondo), un beau jeune homme qui parle bien et se destine à une carrière de cinéaste. Mais l’histoire d’amour tourne au vinaigre. Alexandre estime que Marie-Line est trop différente – comprenez «pas assez cultivée» pour lui.

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