Logo

Écrans

Genève. Le Proche-Orient et la Russie au cœur du prochain Festival international du film sur les droits humains

Du 8 au 17 mars, le Festival international du film sur les droits humains auscultera les (trop nombreuses) crises mondiales. Pour cette 22e édition, la thématique des résistances a été retenue.

Les codirectrices éditoriales du Festival international du film sur les droits humains (FIFDH), Laila Alonso Huarte (à gauche) et Laura Longobardi (à droite) viennent de présenter le programme de la 22e édition du FIFDH. © Keystone

ATS/AL

ATS/AL

21 février 2024 à 02:05

Temps de lecture : 1 min

La crise au Proche-Orient ou la situation en Russie seront au centre d’un Festival international du film sur les droits humains (FIFDH) placé sous la thématique des résistances. Le Prix Nobel de la paix Dmitri Mouratov ou l’activiste américaine Angela Davis sont attendus. «Le conflit au Proche-Orient a traversé le FIFDH», a affirmé il y a quelques jours la nouvelle codirectrice Laila Alonso Huarte au moment de présenter la programmation à la presse, avant de relayer un message plus politique que d’habitude.

«La position du FIFDH a toujours été celle du droit international», a-t-elle insisté, appelant à un cessez-le-feu et à faire appliquer les ordonnances de la Cour internationale de justice (CIJ) sur la bande de Gaza. Tout en précisant condamner toutes les violations. Le festival, prévu du 8 au 17 mars accueillera plusieurs films et deux discussions sur le conflit.

Le photojournaliste Motaz Azaiza, qui a documenté pendant quatre mois les souffrances du territoire palestinien, participera. De même que les cinéastes palestiniens Farah Nabulsi et Mohamed Jabaly qui montreront fiction et documentaire. Sans oublier un dialogue entre militants palestiniens et israéliens pour la paix, l’occupation israélienne sous le regard du cinéaste israélien Avi Mugrabi et l’augmentation de l’antisémitisme.

A quelques jours de la présidentielle russe, et après le décès d’Alexeï Navalny, un film sur l’un des derniers quotidiens indépendants, Novaïa Gazeta dont le rédacteur en chef est Dmitri Mouratov, sera montré en première mondiale.

Il en va de même pour un documentaire sur des femmes afghanes contraintes de fuir leur pays. Ouïghours en Chine, activistes iraniennes ou racisme systémique compléteront le menu du festival. Des proches de détenus politiques viendront relayer leur cause.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus