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Écrans

Cinéma. Le loup-garou: Des griffes, des crocs, des poils et des symboles

La figure du loup-garou hante le grand écran depuis les débuts du septième art, métaphore de la marginalité, des pulsions sexuelles, de l’adolescence et des changements du corps humain.

Jack Nicholson en lycanthrope dans Wolf (1994), de Mike Nichols.Columbia Pictures

Olivier Wyser

Olivier Wyser

15 mai 2024 à 18:25

Temps de lecture : 4 min

Il effraie autant qu’il fascine. Le loup-garou hante le septième art depuis Le Monstre de Londres de Stuart Walker, en 1935 déjà. En un siècle, cette créature mi-homme, mi-bête a souvent été représentée comme violente et incontrôlable. Au-delà du choc visuel d’un humain se transformant en un monstre affublé de griffes létales, de crocs acérés et de poils hirsutes, nombre de ces films utilisent la figure du loup-garou comme une métaphore afin d’évoquer la peur de l’inconnu et l’animalité qui sommeille en chacun de nous.