Raide Carpet. Au Festival de Cannes, l’immuable standard du beau

Comme chaque année et à chaque projection, des iconoclastes osant se pointer sans smoking sont refoulés de la montée des marches pour faute de goût.

Juliette Binoche et Meryl Streep, comme un mardi soir à Cannes.
AP

Thierry Jobin

15 mai 2024 à 13:46, mis à jour à 13:52

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Mardi soir, lors de la soirée d’ouverture du 77^e Festival de Cannes, un grand gaillard s’est quasiment fait refouler de la montée des marches. Il avait eu l’outrecuidance de détourner le dress code obligatoire pour les projections officielles (smoking et nœud pap noirs) en arborant un smoking bleu et des chaussettes blanches. Comme chaque année et à chaque projection, d’autres, coupables de faute de goût davantage impardonnables, n’ont pas eu sa chance et ont été invités à errer sur la Croisette comme des âmes en peine.