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L’atome et l’art

Boum. Comment le nucléaire a irradié la création artistique

Les espoirs et hantises atomiques, redevenues dramatiquement actuels, rayonnent dans le regard des artistes de Neuchâtel à Paris.

Charles Bittinger, Late stage of Baker (1946).Naval History and Heritage Command/Navy Art Collection, Naval History and Heritage Command

Thierry Raboud

Thierry Raboud

11 octobre 2024 à 14:57

Temps de lecture : 4 min

L’homme voulait fracturer l’atome, c’est l’humanité qu’il a défigurée. Le rêve du progrès s’est abîmé dans le cauchemar du massacre, dont a réchappé cette fable d’une technologie propre capable d’abreuver notre époque énergivore. L’âge atomique, inauguré par la découverte des «rayons uraniques» à la fin du XIXe siècle, a assigné notre modernité à un présent éternellement vulnérable, suspendu entre un passé irradié et un avenir radieux.


  • Friedrich Dürrenmatt – Imaginaires atomiques, Centre Dürrenmatt Neuchâtel
    L’âge atomique,
    Musée d’art moderne de Paris, les deux jusqu’au 9 février 2025.

Livres

Société. Un essai sur les premières villes atomiques

Nous sommes en pleine guerre froide. Des deux côtés du rideau de fer, on s’active autour du plutonium. C’est la course à qui pourra en produire afin d’en équiper son armement. On exproprie, on exploite, on bafoue les droits et on bousille la santé des ...