19 avril 2017 à 07:00
«Dans la nouvelle formation de charpentier, les apprentis sont sensibilisés au développement durable. Passionné de construction en bois et d’écologie, je suis fasciné par le sujet. L’idée repose sur trois piliers: le développement sociétal, écologique et économique. Le «progrès durable» se trouvant au point de fusion de ces trois éléments.
Dans notre époque où les ressources pétrolières viendront bientôt à manquer, cette idée m’apparaît comme un remède à notre société malade. Prenons pour exemple la caricature d’un jeune couple voulant bâtir une villa.
Vu l’extrême difficulté d’emprunter de nos jours, il choisit de construire à moindres frais. Il tombe sous le charme d’une maison clé en main en feuilletant un catalogue et la plante au milieu d’une parcelle sans âme, évidemment sans étudier un minimum la topologie et l’ensoleillement du lieu.
Il construit en béton préfabriqué avec une entreprise qui, pour offrir des prix si bas, a arrêté de former des apprentis et sous-paie ses salariés, pour autant qu’ils soient déclarés… Les deux piliers (société et écologie) sont bafoués, mais le pilier économie est pour sa part sauf.
Pour contre-exemple, je vous cite le choix d’un couple qui a bâti à Châtillon une maison modèle alliant la construction en bois, la paille, l’énergie solaire, la récupération d’eau de pluie, la permaculture et même un peu de domotique! Il a réussi à ériger un bel ouvrage avec des entreprises et des matériaux locaux. Il nous faut tendre vers cette vision du monde qui, en fin de compte, ne fait que respecter l’homme et la nature.
Anthony Deillon,
Grattavache
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