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Dossier spécial Qatar

Edito. vivre le Mondial au Qatar sans être dupe

François Mauron, nouveau rédacteur en chef de "La Liberté". Photo Lib/Charly Rappo, Fribourg, 04.11.2021Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

François Mauron

François Mauron

11 novembre 2022 à 16:35

Temps de lecture : 1 min

Football » La Coupe du monde de football est censée être une grande fête planétaire, une parenthèse enchantée d’un mois où la magie consensuelle du ballon rond fait oublier les turpitudes de l’existence. Mais, à moins de dix jours du coup d’envoi, force est de constater qu’on est loin de l’effervescence habituelle précédant l’événement. Pis, de nombreuses voix affirment même vouloir boycotter ce millésime 2022.

La raison est connue. En attribuant le Mondial au Qatar, la FIFA a effectué un mauvais choix. Comment a-t-on pu confier l’organisation de cette grand-messe du sport à un petit pays dépourvu de stades et de toute tradition footballistique? A un Etat discriminant les femmes et les personnes LGBTQIA+? La réponse prend évidemment la forme de dollars sonnants et trébuchants. Ce qui a contribué aussi à choquer une bonne partie de l’opinion publique. Assis sur une montagne de cash, l’émirat gazier a bâti des infrastructures antiécologiques aux coûts pharaoniques (220 milliards de dollars) et en imposant des conditions de vie indécentes aux travailleurs migrants, dont nombre d’entre eux ont perdu la vie sur les chantiers.

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