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Plages de vie

Plage de vie. C’était mieux avant

Le comportement numérique des participants au marathon de Paris a surpris notre jeune journaliste. Est-il déjà dépassé?

La course à pied aurait-elle changé?Chloé Lambert-prétexte

Geoffroy Brändlin

Geoffroy Brändlin

23 août 2024 à 00:00

Temps de lecture : 1 min

Vous apprécierez ce titre qui ravirait les plus grands boomers. Et pourtant, à 25 ans, je me suis surpris (un bref instant, je vous rassure) à le penser. Revenons quelques mois en arrière. En avril, à Paris, je courais mon deuxième marathon, six ans après le premier. Mais entre-temps, le monde a changé (oui Mbappé, peut-être aussi le football). Ma surprise a été totale quand, au milieu de cette lutte avec moi-même, que dis-je, de cette souffrance agréable incompréhensible pour la plupart des non-addicts aux endorphines, je dépassais des coureurs en plein appel vidéo. Assises sur leur canapé (oui, j’ai regardé sur leur écran), des familles au complet qui encouragent leur «héros». Devant le très nombreux public parisien, la scène est risible. Et c’est tout en continuant à juger ces marathoniens que j’ai appelé ma famille à mon retour à l’hôtel. Parce que le marathon, c’est quand même mieux quand on peut le partager.

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