ANGÉLIQUE EGGENSCHWILER
11 juillet 2016 à 07:00
le mot de la fin
Gare de Fribourg, 8 h 05. Le dernier wagon absorbe un escadron de casquettes écarlates. Ils ont des sacs à dos griffés et deux fois mon salaire dans leurs baskets; ils partent à Chillon, à Servion, ou au Moléson en cortège ébouriffé. Sur nos quais de gare, l’été est plein de cortèges écarlates. Des courses au parfum de...
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus