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Le mot de la fin

Chronique. Comme un léger malentendu…

Une bande de punks et un ami qui joue les héros: ce séjour à Saint-Pétersbourg aurait pu mal se terminer.

L’ambiance, ce soir-là, aurait pu tourner au vinaigre.Freepik

Michaël Perruchoud

Michaël Perruchoud

Aujourd’hui à 00:00

Temps de lecture : 3 min

J’ai toujours agacé mes profs parce que j’écrivais trop petit. «On n’arrive pas à lire vos pattes de mouche, Perruchoud!» J’acquiesçais, je faisais des efforts, j’essayais de calligraphier de manière plus ample, mais peine perdue, mon imaginaire m’imposait la miniature, le microscopique, le hiéroglyphe que je peinais moi-même à relire. J’en emplissais des cahiers dont je faisais des romans et mes amis s’amusaient des taches d’encre sur mes doigts et de ces lignes trop serrées, presque oppressantes, qui emplissaient les pages quadrillées. Le décor est posé? Parfait.