Chronique. Quand vient l’heure de l’addition

C’est l’époque du collège, des groupes de garçons, des groupes de filles… qui se mélangent. Mais pas toujours harmonieusement. Elles sont élégantes, pimpantes et enthousiastes. Elles apportent une once de légèreté dans le brouhaha lourdingue qui leur préexistait au fond du bistrot. Les gars qu’elles viennent chercher, auxquels elles tendent la main, s’humectaient le gosier en les attendant, ou alors en oubliant qu’ils les attendaient. Ça fait une bonne demi-heure que je les observe en séance intensive de fitness du coude, la mousse autour des lèvres, le verbe haut, bien qu’un peu imprécis.