Logo

Le mot de la fin

Chronique. l’échelle, les cadeaux et les clients

A l'approche de Noël, Michaël Perruchoud se souvient du temps où il travaillait dans un magasin de jouets... et d'un couple de clients bien particulier. 

Dans le magasin de jouets, un jeune vendeur avait ses ruses… © Pallavi Gondane/Unsplash

Michaël Perruchoud

Michaël Perruchoud

30 novembre 2023 à 12:20

Temps de lecture : 1 min

Le mot de la fin » Pendant mes études, j’ai travaillé dans un grand magasin de jouets. Je me levais à l’aube pour transporter des cartons du camion jusque dans les réserves, puis des réserves jusqu’aux rayons qui devaient être renfloués. Je débutais sur le coup des 4h45 et terminais six heures plus tard pour courir m’asseoir sur un banc d’auditoire où je bâillais méchamment.

Jusqu’à neuf heures, la tâche était acceptable, si l’on faisait abstraction de la musique qui enrobait de guimauve nos moindres mouvements. Puisque nul client n’arpentait encore les travées, nous avions proposé de travailler au son de nos CDs, mais la suggestion avait été refusée par la direction.

Dans nos petits gilets girafes, nous nous déplacions donc au son des violons sirupeux, des refrains Disney. La seule incursion française de cette charmante playlist était L’important, c’est la rose de Gilbert Bécaud, mais ne venez pas me demander pourquoi.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique

Le mot de la fin

Chronique. Un chauve peut en cacher un autre

Jusqu’à récemment, il n’y avait pour moi qu’un seul «Divin Chauve»: Harold Mrazek, ce basketteur fribourgeois qui a lancé des torpilles à longue distance pendant près de trente ans. Mais désormais, je voue une admiration analogue à un autre chauve, cel...