Logo

Le mot de la fin

Chronique. Le carac, lui, n’a rien à prouver

Complètement anachronique à l’heure où la pâtisserie s’allège et se réinvente, le carac résiste.

Une ganache, un glaçage et une pâte sablée, le carac fait le choix de la simplicité.Micha L. Rieser/Wikimedia

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

Aujourd’hui à 11:53

Temps de lecture : 3 min

Il n’a rien pour lui. Il n’a pas le charisme du Paris-Brest ou la distinction du macaron. Il est chétif. Il est vert. Il est quelconque au milieu des choux de crème et des dômes au glaçage miroir dans lesquels on pourrait presque se regarder. Personne ne se regarde dans le carac.


Dans la même rubrique

Le mot de la fin

Chronique. Un berger de la crèche a disparu

Notre bon saint Nicolas n’a plus de crosse. Cette histoire m’a rappelé une autre disparition, que je tiens de quelqu’un qui l’avait vécue, enfant, dans les années 1930. J’attendais Noël avec impatience, m’avait-il raconté. On vivait de peu. Alors, pour...