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Le mot de la fin

Chronique. Là-haut, l’humanité a deux visages

Culminant à 8849 mètres, le mont Everest passerait facilement pour la porte du paradis. C’est en réalité un cimetière.

Surnommé Green Boots, cet alpiniste photographié ici en 2006 est décédé sur le mont Everest 10 ans plus tôt.Keystone

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

25 octobre 2024 à 11:07, mis à jour à 18:31

Temps de lecture : 3 min

L’image ne me quitte pas. Celle de Green Boots, l’un des nombreux cadavres qui hantent depuis près d’un siècle l’Everest. Pardon d’être tombée de la dernière pluie, ou plutôt de la dernière neige, mais il a fallu qu’un Youtubeur s’attaque au toit du monde pour que je découvre que la plus haute montagne de l’Himalaya n’est pas, comme son altitude le porterait à croire, la porte du paradis. Mais un cimetière.