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Lectrices et lecteurs en Liberté

Lectrice en Liberté. Françoise Grand, Payerne


Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

1 juillet 2022 à 22:25

Temps de lecture : 1 min

Soin » Être en lien «avec tendresse», une mission que Françoise, 67 ans, n’a jamais perdu de vue durant son parcours d’infirmière dans le milieu hospitalier d’abord, puis scolaire avant de terminer sa carrière en tant qu’infirmière cheffe à l’EMS Les Fauvettes. Désormais retraitée, elle se consacre à ses deux petits-enfants entre lectures et méditation.

Active dans plusieurs associations par le passé, vous avez attendu la retraite pour mettre la pédale douce. Curieuse façon de faire, non?

J’ai encore pas mal d’engagements associatifs, trop même, mais je crois que je me suis un peu lassée de l’aspect organisationnel. Je me suis beaucoup investie pour l’Eglise par le passé et j’ai gardé certaines activités autour de l’Abbatiale de Payerne. Disons que pour moi, la spiritualité est un élément très important et je dois dire que j’ai de plus en plus de peine à le trouver dans l’Eglise depuis quelque temps. Je le cherche et je le trouve ailleurs, dans le silence par exemple. Apprendre le silence, c’est l’un des enjeux de ma vie actuellement.

Et comment se passe l’apprentissage du silence?

Je suis très intéressée par certains aspects de la vie monastique et plus particulièrement l’idée de Ora et Labora, prière et travail. Après, ce n’est pas toujours simple d’intégrer ces notions dans ma vie quotidienne mais j’ai une pratique régulière de la méditation et du silence, tous les jours en principe. Et il me faut une retraite par année pour survivre. Depuis longtemps.

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