Logo

Le mot de la fin

Chronique. Cette espèce que plus rien ne hante

Début 2021, le Danemark achevait une vaste campagne d’abattage de visons pour combattre les risques de mutation du coronavirus dans les élevages. © Keystone

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

12 février 2024 à 14:10

Temps de lecture : 1 min

On parle de l’un des pires désastres environnementaux de l’histoire du Danemark. Charriés par les pluies, des millions de tonnes de terre polluée dévalent une colline depuis des semaines, menaçant d‘engloutir le village d'Ølst et de souiller la rivière à proximité.

A l’origine du chaos, de vastes fosses où avaient été enfouis des millions de visons abattus en 2020 pour lutter contre un variant du Covid-19 apparu dans les élevages. Manque de pot ou de bon sens, cet immense charnier avait commencé à polluer les cours d’eau alentour, nécessitant le transfert du cimetière, confié à une entreprise de décontamination. Jusqu’à l’immense coulée de boue qui a tout interrompu. Surprise du côté de l’entrepreneur, qui ne s’était pas rendu compte qu’au Danemark, il pleut. Le karma décidément…

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus


Dans la même rubrique

Le mot de la fin

Chronique. «Enfants non admis», sérieusement?

Le sujet a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps: la nouvelle tendance dans certains hôtels ou restaurants consiste à ne pas accepter les enfants en dessous d’un certain âge, alors qu’il ne s’agit pourtant pas de club de strip-tease ou de poke...