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Le mot de la fin

Chronique. Et si on pensait à ces chrétiens, au moins eux?

Noël, ce serait l’occasion pour les chrétiens d’ici de penser à ceux d’Orient. Non?

Un enfant Jésus en bois d’olivier sculpté à Bethléem par un charpentier palestinien.
Keystone

Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

Aujourd’hui à 00:00

Temps de lecture : 3 min

L’an dernier, messe de minuit pleine de chaleur et de joie. Sans une parole, toutefois, pour les peuples martyrs de Terre sainte. Pas un mot, rien. D’où mon modeste espoir cette année: entendre un témoignage d’empathie, dans nos messes de Noël, au moins pour les chrétiens d’Orient. Bien sûr, l’Orient compliqué a le don de fatiguer nos consciences déjà exténuées. Elever la voix pour lui? N’y pensons pas, ce serait de mauvais ton dans nos sociétés acquises aux «valeurs occidentales» et à Israël.