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Le mot de la fin

Chronique. Ces gens-là ne font pas de manières


Pascal Bertschy

Pascal Bertschy

29 janvier 2024 à 11:00

Temps de lecture : 1 min

Certaines chansons touchent à du profond. Le Loir-et-Cher, de Michel Delpech, date de 1977. Ses paroles trottent encore dans les têtes: «Ma famille habite dans le Loir-et-Cher/Ces gens-là ne font pas de manières/Ils passent tout l’automne à creuser des sillons…»

Un des tubes de l’année 1977 évoquait avec affection le monde paysan, le retour à la terre. Cela peut surprendre en 2024, où les agriculteurs inspirent moins d’urbanité aux esprits urbanisés. Et où ils ne se gênent pas de semer la pagaille en Allemagne, en France et ailleurs au nom d’une révolte existentielle.

Dans la chanson de Delpech, tout sonne vrai. On entend des agriculteurs déplorer les trop rares visites du fiston parti à la ville. Cette récrimination s’entendait aussi dans les campagnes romandes. «Pourquoi ne viens-tu pas plus souvent?» demandaient l’oncle et la tante, dans leur ferme ouverte à tous.

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