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Le mot de la fin

Chronique. Ce tendre tête-à-tête avec nos morts

A l’approche de la fête des morts, un ballet silencieux anime nos cimetières, celui des «faiseurs de tombes».

S’occuper d’une tombe, c’est retrouver la complicité qui nous liait à nos proches défunts.Keystone

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

29 octobre 2024 à 15:49

Temps de lecture : 3 min

Il est là. Le ballet des faiseurs de tombes. Dans tous les cimetières ils affluent, petits fantômes en manteau d’automne, ils hantent les allées une pelle à la main, quelques plantons de bruyère, une brosse pour récurer les angelots et une éponge pour effacer les traces de doigts sur la stèle. Parce qu’il est l’heure. L’heure de mettre nos morts sur leur trente et un.