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Le mot de la fin

Bon anniversaire, Monsieur Descloux

Le mot de la fin

Jean-Louis Descloux aujourd’hui: son exploit en 1962 avec le relais suisse, c’était quelque chose. © Alain Wicht

Jean-François Haas

Jean-François Haas

15 novembre 2023 à 22:35

Temps de lecture : 1 min

Belgrade, le 16 septembre 1962. Les championnats d’Europe d’athlétisme s’achèvent au stade du Partizan. Nous sommes quelques-uns à regarder la télévision dans une institution qui possède une des seules TV du village. Nous pouvions aller y voir, le mercredi, Le 5 à 6 des jeunes: je n’ai pas oublié nos rendez-vous avec Ivanhoé (je suis sûr que certains peuvent encore en chanter le générique), Casy Jones et sa locomotive Cannonball Express, Rusty et Rintintin (you-ou, Rintintintin!) et Aigle Noir (surtout Perle-de-Rosée).

Ce dimanche 16 septembre, le départ de la finale du relais 4x400 mètres va bientôt être donné. Le relais suisse s’est qualifié alors que personne ne l’attendait vraiment. Il est emmené par Bruno Galliker, coureur de 400 mètres haies, médaillé de bronze de la discipline aux championnats d’Europe précédents, en 1958, sixième de la finale aux Jeux olympiques de Rome en 1960, dont le vainqueur était l’Américain Glenn Davis. Ce qui fait dire à l’un des adultes qui regardent la télévision en notre compagnie que, à Rome, Galliker courait contre Davis, mais qu’aujourd’hui il court avec Descloux.

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