Le direct. Gottéron est en play-off et a rendez-vous avec Berne!

Veni, vidi, vici: Lars Leuenberger a pleinement réussi son pari en permettant aux Dragons de passer de la 11e à la 6e place du classement depuis son arrivée. Les Dragons ont complété leur remontada ce soir en prenant la mesure d’Ambri sur le score de 4-1. Cerise sur le gâteau: les Dragons s’offrent ainsi (et à leurs supporters) une affiche de feu en quart de finale des play-off, où ils croiseront le fer avec Berne. Un scénario inespéré après leur début de saison catastrophique.

Malgré une très nette domination dans le premier tiers (17 tirs à 3!), les locaux ne sont pas parvenus à trouver l’ouverture. Ce fut chose faite dès le début du deuxième acte, grâce à une combinaison parfaite de la ligne Lilja - Vey - Bertschy, qui a brillé de mille feux ce soir. Le numéro 28 a ajusté le but grand ouvert après une offrande de Vey pour donner un avantage mérité à ses couleurs. Toutefois, les Dragons n’ont pas réussi à faire le break et Ambri a égalisé en fin de tiers lors du premier jeu de puissance de la partie. Les occasions pour Fribourg, l’efficacité pour Ambri: ce scénario que trop bien connu des Fribourgeois cette saison semblait se répéter.

Dans le troisième tiers, Schmid, trouvé par Wallmark, n’a pas laissé les supporters des Dragons tergiverser en envoyant une roquette sous la barre de Senn après 23 secondes de jeu. La rumeur raconte que Zelensky lui a passé une commande. Gottéron n’a pas lâché son os et s’est définitivement à l’abri en milieu de tiers. Schmid a d’abord rendu la pareille à Wallmark en le servant après un bon travail de Sörensen pour le 3-1 (50e). De quoi confirmer toute l’importance de la première ligne pour les Dragons. En d’autres mots, l’eau, ça mouille.

Une minute plus tard, Bertschy a mis fin à tout suspense avec une réussite qu’on qualifiera d’hommage au carnaval. Le Singinois a en effet tenté de transmettre le puck à Vey devant Senn, mais la rondelle a filé hors de contrôle de sa canne pour glisser entre les jambières du portier léventin et faire trembler les filets (51e). Un coup de bolze, ou tout du moins un but plein de réussite, celle-là même qui le fuyait cette saison. L’hiver fut rude pour Bertschy (et comme disait Panoramix, tous les étés, les Ibères deviennent plus rudes), mais le numéro 28 semble inverser la tendance au meilleur moment (4 buts lors des trois dernières rencontres!).

Il a ainsi couronné les efforts de la deuxième ligne d’attaque, trop souvent dangereuse mais pas buteuse. Un deuxième trio qui carbure, voilà peut-être la clé pour la série à venir face à Berne. On compte désormais sur Lars Leuenberger pour mener victorieusement ses troupes par-delà de la Sarine, à défaut de franchir le Rubicon.