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Le mot de la fin

Chronique. Alors Messieurs, ces ragnagnas?

Que de réactions parfois outrées, certaines fois sarcastiques, à l’inscription de la possibilité d’un congé menstruel dans le règlement du personnel de la ville de Fribourg! Des réactions souvent masculines auxquelles notre chroniqueuse Angélique Eggenschwiler n’est, bien sûr, pas restée insensible

Certains hommes se sentent très concernés par les crampes menstruelles en ce moment. Ça tombe bien, ils en connaissent un rayon. © Katemangostar/Freepik

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

26 janvier 2024 à 17:10

Temps de lecture : 1 min

Entendons-nous bien, je n’ai pas d’avis sur le congé menstruel. Je constate simplement que la proposition, acceptée lundi par la ville de Fribourg, fait beaucoup de bruit. Côté femmes on applaudit, on s’étonne ou on s’indigne. Côté hommes, on applaudit parfois, on s’étonne un peu, on s’indigne beaucoup. Votre grand-père ronchonne, votre compagnon, votre voisin, votre beau-frère s’offusquent, votre garagiste s’étrangle: «Du grand n’importe quoi!»

Des remarques légitimes. «Et le contribuable dans tout ça?» Pertinentes. «Comment on saura si elles ont vraiment mal?» Hautement documentées. «Elles seraient pas un peu chochottes?» Remarques qui dénotent une connaissance aiguë de la physiologie féminine – «Une aspirine et on n’en parle plus, non?» – auxquelles je n’ai malheureusement pas de réponse. Juste une question: c’était quand, les gars, vos dernières règles?

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