Logo

HC Fribourg-Gottéron 2015-2016

«Fribourg, c'est une ville de hockey. c’est un autre monde qu’à Genève»

Hockey sur glace • Incertain pour le match de mardi soir de Fribourg-Gottéron contre Genève-Servette, son ancien club, Chris Rivera expliquait dans l'édition de «La Liberté» du jour «se réjouir de ces retrouvailles». 

Eishockey NLA: HC Freiburg-Gottéron - Genève-Servette HC. Bild: Christopher Rivera, Gottéron. Foto: FN / Aldo Ellena, Freiburg, 15.09.2015 FN / 16.09.2015, S.11 Lib. 16.09.2015, p.19Aldo Ellena

Propos recueillis par Patricia Morand

Propos recueillis par Patricia Morand

20 octobre 2015 à 21:49

Chris Rivera (29 ans) a quitté ses Vernets le matin du 15 septembre pour poser son baluchon sur les bords de la Sarine, signer un contrat de deux ans avec les Dragons et affronter le soir même son club de toujours, Genève-Servette, avec le maillot fribourgeois sur les épaules. Cinq semaines après ce changement brutal, l’attaquant retrouve ce soir une patinoire qu’il connaît comme sa poche.

- Chris Rivera, dans quel état d’esprit vous déplacez-vous à Genève?

Ma seule envie, c’est de gagner. Nous avons passé au travers à Kloten. Il faut réagir. J’ai joué toute mon enfance à Genève, mais j’ai passé un cap depuis mon changement de club. C’est fini. J’ai plaisir à revoir des amis. Mais je suis bien à Fribourg. La seule chose qui compte, c’est que nous sommes premiers au classement.

- Avez-vous donné des conseils à Zenhäusern?

Il m’a demandé deux ou trois choses, mais Genève n’a guère changé son style de jeu depuis des années. Nous avions su répondre au défi physique à Fribourg. Je me réjouis de ces retrouvailles, mais je dois aussi appréhender ce match comme n’importe quel autre.

- Vous avez quitté l’hôtel…

Oui, ma famille (Chris Rivera est marié et père de trois enfants, n.d.l.r.) vient de me rejoindre. Nous avons trouvé une maison à la campagne. C’est tranquille et calme, exactement le dépaysement que nous voulions. Tout s’est passé très vite, mais j’adore ce que j’ai trouvé. J’ai été accueilli par une équipe incroyable, très bien aussi par les fans. Je ne suis retourné que deux fois à Genève depuis le 15 septembre et cela ne me manque pas. J’ai laissé la ville de mon enfance, mais je suis content de voir autre chose. Ici, c’est une ville de hockey. On sent qu’il y a une histoire derrière ce club. C’est un autre monde qu’à Genève.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus