31 mars 2023 à 04:01
Chère Madame Waespe (25.3), sachez que je porte un grand respect à notre faune, que cette dernière soit en voie d’extinction, au bord de l’extinction ou sans problème particulier. Je porte également, cela va de soi, un grand respect aux autres animaux, de rente ou de compagnie.
Dans votre lettre, vous déclarez être attristée par une situation, inhabituelle, due à deux hélicoptères de notre armée qui s’entraînaient à écoper de l’eau en situation réelle sur le bassin d’accumulation du barrage de Schiffenen, dans le cadre d’exercices susceptibles de déranger, de manière fort temporaire, les comportements habituels de la faune sauvage de la région.
Il faut savoir que ces entraînements pointus sont nécessaires aux pilotes de l’armée afin de leur assurer la formation, sélective à l’extrême, nécessaire à la très délicate mission d’écopage et d’épandage de liquide sur des feux de forêts souvent meurtriers pour la faune sauvage. Avec le réchauffement climatique en cours, ces sinistres deviendront hélas plus fréquents.
L’entraînement est également indispensable à la mission tout aussi exigeante de la fourniture en eau destinée avant tout à abreuver les animaux de rente de très nombreux alpages, dont les sources d’eau potable sont de plus en plus victimes d’une sécheresse qui pourrait devenir habituelle en saison d’estivage.
Il s’agirait donc de garder cela en tête et de faire part aussi de sa tristesse relative aux animaux sauvages ou de rente victimes des effets des deux types de «catastrophes» climatiques décrites, et pas seulement dérangés un peu dans leurs comportements habituels par des survols exceptionnels de «leur territoire».
Jean-Marc Granget, Gempenach
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