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Brèves régionales

Consultation. La commune de Gibloux renvoie le «plan gravières» à l’expéditeur

Dans le cadre de la consultation lancée par le Conseil d’Etat, l’Exécutif giblousien s’oppose à toute nouvelle zone d’exploitation prioritaire de gravier sur son territoire.

La question de l’exploitation du gravier (ici à Farvagny) suscite de vifs débats dans la commune de Gibloux.Jean-Baptiste Morel

Marc-Roland Zoellig

Marc-Roland Zoellig

12 septembre 2024 à 17:03, mis à jour à 17:11

Temps de lecture : 2 min

Le Conseil communal de Gibloux ne veut pas du Plan sectoriel d’exploitation des matériaux (PSEM) tel qu’il a été mis en consultation, jusqu’au jeudi 12 septembre, par le Conseil d’Etat fribourgeois. Dans une prise de position qu’il a décidé de rendre publique au vu des grandes attentes de la population, l’Exécutif giblousien requiert en particulier la réintroduction d’une distance minimale de 200 mètres entre les zones susceptibles d’accueillir des gravières et les habitations.

Il demande aussi que l’existence de zones aquifères importantes (à l’image des sources de la Tuffière) soit considérée comme un critère d’exclusion empêchant l’exploitation de gravier. Le Conseil communal s’oppose par ailleurs à toute nouvelle zone d’exploitation prioritaire, ainsi qu’à toute zone dite «de réserve» sur son territoire, hormis dans le secteur «En la Tailla», à proximité des gravières d’Essert du Petit-Chaney et de Grands-Champs, déjà en exploitation. Enfin, l’Exécutif giblousien rejette la notation des différents secteurs retenus dans le PSEM, dans la mesure où il lui est impossible de la contrôler.

Dans un communiqué diffusé jeudi, le Conseil communal relève que Gibloux et sa population, «fortement impactées par le projet mis en consultation, ont connu des semaines estivales tendues». Après de nombreuses interventions, questions ou remarques adressées aux autorités locales, des séances de discussion ont été menées en parallèle des séances d’information prévues par les autorités cantonales, rappelle l’Exécutif. Qui tient aussi à préciser que Gibloux ne dispose plus, depuis mai 2021, de représentant au sein du Comité de pilotage réuni par le Conseil d’Etat afin d’élaborer le projet de PSEM 2024.