29 juin 2021 à 04:01
Alors que la députée Hänni Fischer, dans sa question au Conseil d’Etat du 28 mai, qualifie les collectifs citoyens luttant contre les projets de zones industrielles éoliennes de «lobby pourvu de gros moyens financiers», le Groupe E publie son rapport de gestion 2020.
A propos de «gros moyens financiers», n’est-il pas ironique de constater que l’année dernière, les dix hommes de la direction générale se sont partagé un pactole de 3 818 226 francs? Que les 13 administrateurs, la plupart politiciens, ont reçu un montant global de 619 000 fr. pour une dizaine de séances?
Quelle somme cette puissante entreprise parapublique a-t-elle prévu d’investir pour continuer à influencer l’opinion publique et forcer la réalisation de ces projets industriels inédits en plaine? A qui profiteront les généreuses subventions fédérales payées par nos taxes et impôts?
Les simples citoyens qui osent poser des questions, face à ce rouleau compresseur, rassemblent leurs compétences et expertises, sacrifient leur temps bénévolement pour mener leurs actions et défendre une transition énergétique durable, respectueuse de notre environnement, de ses habitants, dans une réelle pesée d’intérêts.
Fribourg est le seul canton suisse qui ose des zones industrielles éoliennes en plaine alors que nos deux précédents plans directeurs les prévoyaient en altitude, où la ressource en vent est bien meilleure et les nuisances au-dessus de nos villages inexistantes.
Dans cette situation, qui détient les gros moyens?
Patricia Raemy,
Sommentier
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