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Suisse

Zoos suisses. Les décès d’éléphants sont en augmentation

Au zoo de Bâle, un éléphanteau est mort dans le ventre de sa mère, elle-même actuellement dans un état critique. Le petit éléphant, qui aurait été le premier à naître depuis 31 ans dans l’institution bâloise, vient s’ajouter à la liste des nombreux pachydermes récemment décédés dans les zoos suisses. La situation alarme les défenseurs des animaux.

En Suisse, trois zoos détiennent encore des éléphants: Bâle (en photo), Zurich et Rapperswil. © Keystone

Sophie Gremaud

Sophie Gremaud

20 décembre 2023 à 20:45

Temps de lecture : 1 min

Animaux » «Il y a de quoi faire la fête: en 2024, le zoo de Bâle célébrera ses 150 ans», a officiellement annoncé le Zolli ce mercredi, lançant ainsi une année entière de festivités. Pourtant, en marge du champagne et des cotillons, une tragédie se déroule discrètement dans le paddock des éléphants du parc bâlois. La semaine passée, le zoo a annoncé la mort d’un éléphanteau dans le ventre de sa mère, Heri. Actuellement dans un état critique, cette dernière bénéficie de soins intensifs de la part de l’équipe de vétérinaires et de soigneurs. La perte du petit éléphant s’ajoute à la longue liste des pachydermes récemment décédés dans les zoos helvétiques, suscitant l’inquiétude des défenseurs des animaux.

Trois zoos suisses détiennent des éléphants: Bâle, Zurich, et le zoo pour enfants du cirque Knie, à Rapperswil. En août dernier, c’est le mâle Tusker, étalon de l’institution bâloise, qui a été euthanasié des suites d’une tuberculose. Un décès qui a fortement touché les visiteurs, le pachyderme étant une star des réseaux sociaux grâce à son étonnante capacité à jouer au mikado avec des rondins de bois. Le 14 décembre, le Zolli a annoncé le décès du fœtus de l’éléphante Heri, qui aurait dû donner naissance entre décembre 2023 et janvier 2024, après près de 31 ans sans naissance fructueuse.

Six décès depuis 2020 à Zurich

A Zurich, plus grand zoo de Suisse, six éléphants sont décédés au cours des trois dernières années. Deux éléphanteaux sont morts piétinés par les autres membres de leur groupe, trois autres ont succombé au virus de l’herpès endothéliotrope de l’éléphant (EEHV), et un dernier, «trop faible pour vivre», est décédé peu après sa naissance. A Rapperswil enfin, la direction confirme avoir également «connu des décès – dus à l’âge – au cours des dernières années».

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