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Suisse

Phytosanitaire. des retards d’homologation nocifs pour l'agriculture

La lenteur dans l’homologation de produits phytosanitaires pour les cultures énerve tout le monde


Guillaume Chillier

Guillaume Chillier

29 novembre 2022 à 16:52

Temps de lecture : 1 min

Agriculture » Ils sont beaucoup à ne pas être très contents. Ils estiment que la Suisse met en danger ses agriculteurs, sa compétitivité, son environnement et sa biodiversité. La raison: des centaines de produits phytosanitaires qui tardent à entrer sur le marché suisse alors qu’ils offriraient une alternative bienvenue aux solutions actuellement disponibles pour les agriculteurs. A Berne, des élus de tous bords politiques s’agitent depuis des mois pour accélérer les procédures. Un peu dépitée, la Confédération bouge et s’explique.

Actuellement en Suisse, quelque 700 demandes d’homologation sont en attente de traitement, ce qui représenterait deux ans de retard. Près de la moitié concerne de nouveaux produits. «Le cadre légal est favorable à l’utilisation de produits novateurs et officiellement, la Confédération les promeut. Mais en même temps, il y a des réticences à les mettre sur le marché. Nous avons un système similaire à celui de l’Union européenne (UE), des exigences équivalentes mais préférons travailler seuls. Pour un petit pays comme la Suisse, cela représente des complications, des coûts et des lenteurs», tonne François Lefort, professeur à la Haute école du paysage, de l’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA).

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