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Suisse

Elections au Conseil fédéral. calme probable, chaos possible

Et si les élections au Conseil fédéral ce mercredi matin débouchaient sur des surprises? Peu y croient mais de nombreux éléments perturbateurs peuvent venir briser la sérénité apparente.

Gerhard Andrey, à gauche, pourrait semer le flou dans l’élection de Jon Pult, à droite, ou de Beat Jans. © Keystone

Guillaume Chillier

Guillaume Chillier

13 décembre 2023 à 09:25

Temps de lecture : 1 min

Qui de Beat Jans ou de Jon Pult succédera à Alain Berset? L’homme d’Etat ou le jeune loup? Gerhard Andrey peut-il créer la sensation en évinçant le libéral-radical Ignazio Cassis ou du moins réalisera-t-il un score honorable? Une manœuvre surprise peut-elle émerger? Tel est le pitch du film qui va se dérouler ce mercredi matin. Les scénaristes ont affiné leurs stratégies jusque tard dans la nuit de mardi, avec la mal surnommée «Nuit des longs couteaux», qui a suivi les dernières auditions des deux candidats officiels du Parti socialiste et les délibérations des groupes.

Malgré toutes les intrigues de couloir, le scénario le plus probable reste la réélection des six ministres en place et l’élection d’un des deux socialistes, avec un léger avantage à Beat Jans. Mais attention: de nombreux éléments peuvent venir perturber le déroulement serein de la matinée. Et la dernière fois qu’une grosse surprise s’est produite, elle n’avait été dévoilée que le matin même de l’élection. C’était en 2007 avec la non-réélection du tribun UDC Christoph Blocher.

  • Demandez le programme

Le déroulement de la journée est déterminant pour comprendre les scénarios possibles. A 8 h précisément, le président de l’Assemblée fédérale Eric Nussbaumer fera tinter sa sonnette. Il rendra un hommage aux deux futurs retraités, le conseiller fédéral Alain Berset et le chancelier Walter Thurnherr. Puis tous deux s’exprimeront. Place sera faite ensuite aux élections des conseillers fédéraux, par ordre d’ancienneté, en commençant par Guy Parmelin (udc). Il faut compter une vingtaine de minutes par tour de scrutin, auxquelles il faut ajouter les possibles interventions des chefs de groupe pour afficher leurs intentions.

  • L’heure de Gerhard Andrey

La tension va monter dès la deuxième élection, celle du libéral-radical tessinois Ignazio Cassis. Les Verts y opposeront leur candidat Gerhard Andrey. De combien de voix disposera-t-il en plus de celles de son groupe (26)? Les voix vert’libérales (11) devraient se répartir entre les deux, a expliqué mardi soir leur nouvelle cheffe de groupe Corina Gredig. «Le PLR est aujourd’hui surreprésenté au Conseil fédéral, mais la gauche le serait aussi avec trois élus», a expliqué la Zurichoise.

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