Des pesticides dans les cimetières
Le Conseil national ne veut pas interdire aux communes de recourir à des produits de synthèse
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Philippe Castella
2 juin 2021 à 04:01
Environnement » Les pesticides occupent le devant de la scène politique, avec une campagne enflammée sur deux initiatives soumises au peuple dans dix jours. Hasard du calendrier, ils animent aussi la vie parlementaire avec trois votes qui leur étaient consacrés hier au National. Celui-ci a refusé d’interdire aux collectivités publiques de recourir aux pesticides de synthèse, ainsi que de bannir le glyphosate.
Les débats d’hier ont montré que cette question des pesticides déborde le champ agricole. Ils sont aussi largement utilisés par les collectivités publiques pour l’entretien des parcs, des jardins ou des cimetières, ainsi que par les particuliers qui luttent contre les mauvaises herbes dans leur rocaille en recourant au fameux Roundup, un produit qui contient du glyphosate.
L’exemple de la France
Une motion émanant des Verts voulait interdire l’usage de pesticides de synthèse par les collectivités publiques. «Ici, il n’y a pas d’enjeu alimentaire qui puisse justifier de faire perdurer un mode d’entretien aussi intensif des rues, parcs et cimetières de nos communes», a avancé Valentine Python pour se démarquer du débat sur les deux initiatives populaires. Aux yeux de la verte vaudoise, «nous avons là une opportunité très intéressante de diminuer les risques pour la santé et pour la biodiversité».
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