Dans la fonction de conseiller fédéral, l’obstacle d’être jeune parent
Le PS souhaite qu’une jeune maman accède au Conseil fédéral, où ce genre de «cumul» reste rare
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Lena Würgler et Xavier Lambiel
9 novembre 2022 à 19:51
Succession de Sommaruga Cherche femme jeune, idéalement avec enfants: c’est l’annonce qu’aurait pu diffuser la direction du Parti socialiste après la démission de Simonetta Sommaruga. Parmi les prétendantes potentielles qui doivent encore se prononcer, deux Bernoises ont le profil parfait: la conseillère nationale Flavia Wasserfallen et la ministre cantonale Evi Allemann ont moins de 50 ans et sont mamans d’enfants scolarisés.
Alors qu’Eva Herzog devrait annoncer sa candidature ce jeudi, Flavia Wasserfallen semble plus que jamais figurer parmi les favorites de son parti. Elle a trois enfants dont le plus jeune a 6 ans. Jusqu’à son élection au Conseil national, elle et son partenaire se partageaient la garde des enfants. Elle avait alors déclaré: «Il assume à présent plus de tâches. La conciliation est nécessaire pour de nombreuses familles.»
Le mandat avant le bébé
Reste que pour beaucoup, la fonction de ministre en Suisse semble encore difficilement compatible avec une parentalité récente. Comme d’autres femmes de son parti, la conseillère nationale Diana Gutjahr (udc, TG) a renoncé à postuler à la succession d’Ueli Maurer «pour des raisons familiales». «Au Conseil fédéral, on doit accepter de travailler à 200%, tous les jours, et de faire passer son mandat avant tout, même son petit bébé», souligne la maman d’un garçon de 10 mois.
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