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Construction: Un label suisse pour une maison saine cartonne à l’étranger

La société fribourgeoise EMFIS certifie et construit des bâtiments à faible rayonnement électromagnétique. Un marché de niche qui séduit jusqu’au Moyen-Orient. Rencontre avec son fondateur, Federico Marangoni.

Le premier lotissement à faible rayonnement électromagnétique, appelé «Cocon», a été construit en 2021 au cœur du village de Schmitten, dans le canton de Fribourg. © Charly Rappo
Le premier lotissement à faible rayonnement électromagnétique, appelé «Cocon», a été construit en 2021 au cœur du village de Schmitten, dans le canton de Fribourg. © Charly Rappo

Sophie Gremaud

Publié le 20.08.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Téléphones portables, routeurs wi-fi, micro-ondes, ordinateurs, montres connectées, écouteurs sans fil… Chaque année, de nouveaux appareils se font leur place dans nos poches, nos espaces de travail ou nos lieux de vie. Et qui dit technologie dit ondes électromagnétiques. Bien que leur impact sur la santé reste controversé au sein de la communauté scientifique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé, depuis 2011, ces champs électromagnétiques comme «potentiellement cancérogènes pour l’homme».

Pour les personnes électrohypersensibles, qui en souffrent, où celles qui souhaitent simplement diminuer leur exposition, le secteur de la construction offre une solution: les bâtiments à faible électrosmog. Et c’est sur ce marché de niche que Federico Marangoni, entrepreneur fribourgeois, s’est branché. Sa jeune société, nommée EMFIS, connaît un succès qui rayonne déjà au-delà des frontières helvétiques.

Showroom à Dubaï

«En 2021, j’ai contribué à la construction de 27 a

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