C’est la traînée politique d’une comète. Une galaxie d’abus en tout genre qui ont provoqué de multiples séismes. Il y a eu la gymnastique d’élite, la danse professionnelle ou, surtout, l’Eglise catholique. Il y a une année, un rapport choc de l’Université de Zurich dénombrait plus de 1000 cas d’abus sexuels dans l’Eglise entre 1950 et 2022.

Réaction au Conseil national peu après ces révélations: six motions de six partis politiques différents et un postulat, tous acceptés ce mercredi par une large majorité des élus. Un tir groupé pour mettre la pression sur le Conseil fédéral et exiger un concept de protection standardisé et contraignant afin de prévenir les abus sexuels, psychiques ou physiques dans les structures qui travaillent avec des jeunes, des enfants ou toutes personnes vulnérables. Dans la mire, les Eglises, les écoles, les associations ou les organisations sportives.

«Dans le cas de l’Eglise catholique, les abus ont été réglés à l’interne et un