La campagne en vue de la votation sur les prestations complémentaires pour les familles est plutôt morne, faute de combattants. Il n’en a pas été de même en 2011 dans le canton de Vaud. Un projet similaire porté par Pierre-Yves Maillard, alors conseiller d’Etat, avait fait couler beaucoup d’encre en raison de l’opposition du patronat et de la droite libérale, avant d’être largement accepté par la population.

La bataille portait essentiellement sur le financement, qui est aussi la principale différence entre les modèles vaudois et fribourgeois des PC Familles. Dans le canton de Vaud, il est assuré par l’Etat (42%), les communes (26%) et par une cotisation paritaire employeur/employé de 0,06% sur les salaires (32%). A Fribourg, il serait à la charge de l’Etat.

Treize ans après la votation cantonale vaudoise, le thème n’est cependant plus à l’agenda politique. «Il n’y a pas de discussion pour deux raisons: le système fait ses preuves et la contribution financière des employ