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Régions

Des policiers qui enquêtent au sommet

Les agents alpins ont présenté leurs activités samedi lors des portes ouvertes de la Police cantonale

Granges-Paccot, police cantonale journée portes-ouvertes de la police cantonale Photo Lib / Charly Rappo, Granges-Paccot, 03.06.2023Charly Rappo/Charly Rappo / La Liberté

Delphine Francey

Delphine Francey

4 juin 2023 à 16:35

Temps de lecture : 1 min

Granges-Paccots » Les jeunes visiteurs de la journée portes ouvertes de la Police cantonale fribourgeoise, organisée samedi, se pressent autour du mur de grimpe érigé devant l’un des bâtiments à Granges-Paccot. «Allez Victor et Faustine!», encouragent les parents de deux enfants, équipés de baudrier et accompagnés par des aspirants policiers. Cette animation très prisée illustre de manière ludique l’escalade, l’une des activités des enquêteurs alpins.

Ce groupe formé de cinq policiers, qui fait partie des unités spéciales de la Gendarmerie, expose sur son stand une partie de son équipement d’intervention. Celui-ci est constitué notamment d’un casque, d’un appareil photo, de crampons, d’un piolet, d’un harnais ou encore d’une radio. Cette journée est l’occasion pour ces spécialistes  de présenter brièvement leurs missions, qui sont encore peu connues du grand public. «Nous intervenons principalement en montagne à la suite d’accidents graves de randonnée, de parapente ou en cas d’avalanche. Mais on se déplace aussi lorsque les terrains sont difficiles d’accès, par exemple une falaise au bord de la Sarine. Ou lorsqu’il y a un accident grave dans une salle de grimpe, comme ça était le cas en 2019 à la suite d’une chute mortelle à Givisiez. Notre rôle consiste à enquêter pour établir les circonstances de l’accident et les responsabilités des personnes concernées», résume le sergent Samuel Thalmann, responsable des enquêteurs alpins et agent à la police de proximité à Guin.

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