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Canton

Nouvelle charge des anti-éoliennes contre le canton de Fribourg

Les associations citoyennes émettent de nouvelles critiques à l’encontre du canton

Le Conseil d’Etat estime avoir déjà répondu aux critiques des opposants aux éoliennes dans des réponses à plusieurs instruments parlementaires.

 Stéphanie Buchs

Stéphanie Buchs

17 août 2022 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Energie » Les associations Non au parc éolien - Les collines de la Sonnaz et Paysage libre ont émis hier lors d’une conférence de presse de nouvelles critiques à l’encontre du canton. Les opposants affirment avoir obtenu «de haute lutte», selon Olivier Bays, porte-parole de Non au parc éolien - Les collines de la Sonnaz, des documents montrant des dysfonctionnements dans la procédure du choix des sites éoliens inscrits dans le plan directeur cantonal. Ils ont activé à plusieurs reprises les outils prévus par les lois sur la transparence du canton de Genève et de Fribourg.

Ils ont notamment eu accès à un rapport interne de Green Wind, ancienne identité de l’entreprise Ennova, développeur d’énergie éolienne. Après avoir été transformée en société de conseil, Ennova a reçu un mandat par le canton de Fribourg. Selon Olivier Bays, ce rapport de 2012 montre que le canton était au courant que des conventions et des contrats avaient été passés avec des communes et des privés sur des sites choisis ensuite par le canton comme prioritaires pour y installer des éoliennes. Mais à la lecture du rapport, qui a été fourni à la presse, seule la mention d’un contact futur avec le Service de l’énergie apparaît. Le contenu des discussions n’est pas évoqué dans ces 68 pages.

Rien de neuf selon l’Etat

Que répond Olivier Curty, conseiller d’Etat en charge de l’énergie, à la critique qui remet en cause l’indépendance d’Ennova choisie comme experte pour développer le plan directeur cantonal? «Il faut tout d’abord rappeler qu’aucun projet n’en est à une phase de réalisation. Le plan directeur cantonal n’est qu’un outil que la Confédération nous a demandé afin de définir des sites où des études plus approfondies pourraient être menées», précise d’entrée Olivier Curty. «Concernant les critiques émises à notre encontre, il n’y a rien de neuf et nous y avons déjà répondu dans des réponses à plusieurs instruments parlementaires.»

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