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Canton

Fribourg autorisera peut-être le joint

Un postulat socialiste demande que la ville se lance dans un essai pilote de vente de cannabis

ARCHIVE---Am Umherreichen eines Joints, aufgenomen am 28. April 2000. Der Dachverband der Schweizer Lehrerinnen und Lehrer (LCH) will den Konsum von Cannabis-Produkten an den Schulen nicht hinnehmen. Er verlangt von den Schulbehoerden klare Richtlinien fuer disziplinarische Massnahmen in chronischen Faellen, wie es in einer Mitteilung vom Mittwoch, 22. Januar 2003 heisst. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) === DIESES BILD DARF NICHT ARCHIVIERT WERDEN. ONE TIME USE ONLY ===MARTIN RUETSCHI/KEY

 Patrick Chuard

Patrick Chuard

10 octobre 2020 à 01:15

Temps de lecture : 1 min

Stupéfiants » Acheter du haschich en pharmacie pour se rouler un pétard? Ce sera peut-être bientôt possible en ville de Fribourg. On parle bien de cannabis illégal, d’une teneur de 20% en THC (la substance psychoactive) et non pas du cannabis CBD aux légers effets calmants, que l’on trouve dans les kiosques. C’est en tout cas ce que propose un postulat du groupe PS, qui sera déposé lundi au Conseil général.

«Le but n’est pas de légaliser le cannabis», s’empresse de préciser Simon Zurich, cosignataire du texte avec cinq autres élus. «L’idée est que Fribourg prenne part aux essais pilotes qui auront lieu dans plusieurs villes suisses et que les Chambres fédérales viennent d’accepter.» Le mois dernier, le parlement a donné son feu vert à une révision de la loi sur les stupéfiants, ouvrant la porte à des tests scientifiquement encadrés, qui devraient être menés à Zurich, à Bâle, à Bienne ou à Lausanne.

Pourquoi la ville de Fribourg devrait-elle y participer? «Nous savons que beaucoup de gens achètent du cannabis au marché noir, mais nous n’avons pas de données pour la ville. Il serait intéressant de voir si la situation est comparable à celle des autres régions de Suisse», estime Simon Zurich. Le conseiller général précise qu’il n’est pas fumeur de cannabis lui-même, ou alors «très occasionnellement».

«La réalité»

Comme la majorité des parlementaires fédéraux, Simon Zurich constate que la répression est un échec. «La Confédération parle de 200’000 consommateurs en Suisse, cela me paraît être très conservateur. On peut se procurer facilement du cannabis au marché noir. Cette étude permettrait de mieux connaître le marché et de tester d’autres modèles de réglementation, qui tiennent compte de la réalité.»

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