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Régions

Base aérienne. des communes broyardes sont en désaccord avec l’armée à Payerne

La Coreb, l’Association des riverains de l’aérodrome et quatorze communes ont déposé chacune une opposition contre la construction de bâtiments pour le F-35. Elles estiment que le DDPS a choisi une procédure sans respecter la loi.

Les opposants veulent être à la table des discussions avec l’armée pour aborder notamment les nuisances sonores du F-35A et les horaires de vol. © Keystone-archives

Delphine Francey

Delphine Francey

3 novembre 2023 à 21:30

Temps de lecture : 1 min

Avions de combat » Le projet d’Armasuisse Immobilier de réaliser plusieurs infrastructures sur la base aérienne de Payerne, en vue de l’acquisition des avions de combat F-35A, fait réagir les communes riveraines. La Communauté régionale de la Broye (Coreb), l’Association pour la sauvegarde des intérêts des seize communes broyardes touchées par l’aérodrome militaire de Payerne (ASIC) et quatorze communes (dont Estavayer, Payerne, Cugy, Vallon et Grandcour) ont déposé chacune une opposition. Ceci dans le cadre de la procédure de mise à l’enquête qui se termine le 6 novembre.

Plusieurs représentants des autorités communales concernées ainsi que la Coreb ont organisé une conférence de presse conjointe ce vendredi pour présenter leurs arguments. Tous les intervenants insistent toutefois sur un élément important: ils souhaitent maintenir la bonne entente entretenue depuis des années avec les Forces aériennes et poursuivre la collaboration. «Nous espérons que notre opposition ne va pas modifier cet état d’esprit et que cette bonne relation puisse continuer. Mais notre devoir est aussi de protéger les intérêts de la population et de faire respecter ses droits», estime Olivier Piccard, président de la Coreb et préfet de la Broye-Vully.

Procédure inversée

Le projet à l’enquête prévoit d’adapter les infrastructures de la base aérienne pour accueillir le F-35 en construisant deux bâtiments dans lesquels sera installé notamment un nouveau centre d’entraînement, qui regroupera les simulateurs de vol. Le projet est estimé à 62 millions de francs. Les oppositions des collectivités publiques ne visent pas directement ces futures constructions. Elles reprochent au Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) de ne pas respecter la procédure définie par la loi.

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