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«Des sacrifices, mais pour faire ce que j’aime»

Page Jeune «Parle-moi de ton taf!» • Sammy Kaabi, 19 ans, entraîneur de football au sein du Team AFF, l’association fribourgeoise de football, et étudiant au Collège de Gambach, nous parle de sa passion.

 
Parfois, pour préparer le match du samedi après-midi, Sammy doit faire une croix sur les sorties du vendredi soir.
Parfois, pour préparer le match du samedi après-midi, Sammy doit faire une croix sur les sorties du vendredi soir.

Loris Barras

Publié le 11.09.2015

Temps de lecture estimé : 2 minutes

«Je me suis lancé là-dedans par hasard. Mon ancien professeur à l’école primaire m’avait proposé de prendre en charge une équipe junior. J’ai tout de suite accepté parce que je connaissais déjà le foot sur le terrain et que j’ai toujours apprécié de m’occuper des enfants. Ma première équipe jouait sous le nom du FC Fribourg, ensuite je suis allé à Etoile-Sport pour terminer au Team AFF à Fribourg la saison d’après. Je commence maintenant ma deuxième saison ici en tant qu’entraîneur avec une équipe de FE-12 (ndlr: joueurs nés en 2004). A chaque fois que j’ai pris une équipe, c’était avec la motivation de faire quelque chose de bien et de partager mon temps avec les jeunes.

J’ai passé mon premier diplôme dans le courant de cet été, à Farvagny, et je suis donc maintenant moniteur J+S (Jeunesse et Sport). Au mois de mai, je vais passer le deuxième diplôme pour continuer ma formation d’entraîneur avec l’objectif d’aller le plus loin possible. En parallèle, j’ai également suivi une formation pour devenir détecteur de talents. C’est-à-dire d’avoir le droit de convoquer certains jeunes à rejoindre la sélection cantonale du Team AFF. Cette année va être particulière car je suis dans ma dernière année du collège. Je devrai donc consacrer énormément de temps à mes études, tout ça en parallèle à la préparation des entraînements, des matches, et à toutes les tâches administratives que ce poste exige. Après les cours, c’est en courant que je viens au stade St-Léonard pour être prêt, comme mes joueurs, sur le terrain. J’ai déjà vécu ça la saison passée. C’est un choix de vie que l’on fait en acceptant ce statut. Souvent, le samedi matin, je commence à préparer le match du jour pendant que d’autres rentrent de soirées. Je ne peux pas tout faire, il y a des sacrifices bien sûr, mais au fond c’est toujours pour pratiquer ce que j’aime.

Comme je suis jeune, j’ai la chance de pouvoir être dans un vestiaire où se trouvent aussi quelques anciennes vedettes du football fribourgeois, voire national ou international. C’est très intéressant de recevoir des conseils d’entraîneurs très expérimentés. Ces moniteurs me permettent de me perfectionner en plus des cours, d’apprendre des choses qui ne s’apprennent pas.» 

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