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Le lancer de hache, un sport étonnant qui séduit les Romands

Un enfant s’exerce au lancer de haches.

12 juin 2018 à 04:01

Coup de cœur »   C’est à Jougny, au-dessus de Vevey, que l’Axe Throwing Riviera a déposé ses cibles en 2017. L’aventure a débuté sous l’impulsion d’un groupe d’amis d’enfance: «Cela faisait un moment qu’on pratiquait le lancer de haches. Quand on partait faire du camping, on les lançait sur de vieilles souches d’arbre pourries. Puis, un ami a récupéré une bergerie et nous l’a louée pour en faire notre stand de tir», explique le président du club, Yvan Zimmermann. L’idée de transformer ce hobby en club se concrétise après le championnat suisse de lancer de haches à Faido, au Tessin, l’année passée. Trois membres du comité y ont participé; leurs mauvais résultats n’ont en rien entaché la motivation à mettre sur pied le club. A leur retour, le premier club de lancer de haches de Suisse romande voyait le jour.

Quatrième club de Suisse, il compte aujourd’hui une douzaine de membres, âgés de 20 à 45 ans, qui s’entraînent hebdomadairement. Femmes et hom­mes, petits et grands: ce sport est ouvert à tous. Deux cibles permettent de s’exercer au moyen de trois haches basiques et d’une hache double. Le poids des ­projectiles oscille entre 600 grammes et 2 kg. «Nous voulons maintenant proposer des événements comme des journées découvertes et des compétitions adressées aux amateurs comme aux professionnels. L’idée est de développer et promouvoir ce sport dans la région», s’enthousiasme Yvan. Ils ont de quoi être optimistes: la dernière journée découverte, organisée en avril, a attiré une centaine de personnes. «On a vu des papas avec leurs filles qui leur disaient «Bon ben, je crois que la danse, c’est fini!» se réjouit le président.

Si l’Axe Throwing Riviera a déjà été sollicité pour des anniversaires et des enterrements de vie de garçon, ils aimeraient participer à plus d’événements: «On a déjà du matériel mobile mais on souhaite investir dans un van, explique Yvan. Il nous permettrait de réagir rapidement si on nous appelle.» Il s’imagine déjà: «On arriverait avec notre matos, on installerait et on sécuriserait tout. En cinq minutes, on serait prêt pour lancer des haches!» Sur des cibles prévues à cet effet, évidemment.

Mona Heiniger

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