Coup de cœur » Mi-novembre dernier, la Fribourgeoise Valentine Dupraz a lancé sa marque de bobs sur mesure, confectionnés à la main par ses soins.
Haut-de-forme, chapeau melon, béret, etc. De tout temps, les couvre-chefs ont été des accessoires de mode que l’on peut qualifier «d’indispensables». L’année 2020 a quant à elle marqué le grand retour du bob, ce petit chapeau rond et mou que l’on peut glisser dans n’importe quel sac. Grâce à un confinement bercé par l’ennui, Valentine Dupraz a décidé de ressortir sa machine à coudre et de créer ses propres bobs, particulièrement à la mode en ce moment: «Au mois de mars, je me suis remise à coudre. Je me suis cousu un bob, puis un autre, et des amies m’ont demandé de leur en faire un», explique la jeune Fribourgeoise de 24 ans. «Tout est parti de là!»
Motivée par cet engouement, l’étudiante en sciences à Fribourg lance sa marque de bob, nommée Pose, en référence à une mimique propre à sa créatrice. Elle voit ainsi le jour sur Instagram à la mi-novembre. «L’idée, c’est que les gens me commandent un bob en me donnant leur tour de tête, puis chacun choisit ce qu’il veut: la matière, la couleur du tissu, les fils. C’est du sur-mesure, c’est personnalisable et comme ça, j’évite un surplus inutile!», explique Valentine. La jeune femme propose aussi une option dite eco-friendly (respectueuse de l’environnement, ndlr) en invitant les personnes à lui amener leur propre tissu afin de transformer, par exemple, une vieille chemise qui nous est chère, mais qu’on ne porte plus, en bob. «C’est une façon de leur donner une seconde vie», ajoute-t-elle. Unisexes et tendance, les bobs de Valentine plaisent tant à ses amis qu’à des inconnus. Le bouche-à-oreille a déjà fait son petit effet: la page Instagram compte à ce jour une centaine d’abonnés et aspire à en accueillir davantage.
Pour un bob, Valentine compte environ deux heures de travail. Mais avant toute chose, cette activité exercée en dehors de ses études lui procure beaucoup de plaisir: «Je suis une créative, alors je suis contente d’avoir de quoi m’occuper autrement qu’en traînant sur mon téléphone. En plus, j’ai beaucoup d’amis qui m’ont écrit pour me féliciter, et ça, ça fait vraiment du bien», conclut Valentine. Elsa Rohrbasser
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