Editorial: Avec Kamala Harris, un nouveau souffle porte les démocrates
Désignée ce jeudi candidate à l’élection présidentielle américaine, la démocrate a rendu le sourire aux membres de son parti. Désormais, c’est Donald Trump qui se retrouve dans la peau du ringard, selon François Mauron, rédacteur en chef de La Liberté.
François Mauron
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Kamala Harris va-t-elle devenir la première présidente des Etats-Unis? Il serait bien sûr prématuré de l’affirmer. Mais la démocrate de 59 ans, officiellement désignée ce jeudi candidate de sa formation à l’élection présidentielle du 5 novembre, a le vent en poupe. Un mois après le retrait de Joe Biden, son entrée en lice dans la course à la Maison-Blanche a donné un nouveau souffle à la campagne du parti à l’âne.
Quel retournement de situation! En un claquement de doigts, les démocrates sont passés du statut de moribonds à celui de conquérants. Atterrés par les absences d’un vieillard décrépit, ils sont désormais portés par la force de conviction d’une candidate paraissant très ferme tout en respirant la joie de vivre. Femme, Afro-Américaine et Indienne, progressiste, elle symbolise un pays toujours plus multiculturel. Tout en s’étant habilement adjoint comme colistier ce Tim Walz, pur produit de cette Amérique blanche et laborieuse du Midwest chantée à longueur de meetings p