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Editorial: Au nom de la belette

En proposant d’inscrire la sauvegarde de la biodiversité dans la Constitution helvétique, l’initiative rappelle simplement notre pays à ses devoirs, estime Magalie Goumaz, rédactrice en chef adjointe de La Liberté.

Il y a un large consensus scientifique sur le recul des espèces animales et végétales, basé sur de nombreuses études. © Alain Wicht
Il y a un large consensus scientifique sur le recul des espèces animales et végétales, basé sur de nombreuses études. © Alain Wicht

Magalie Goumaz

Publié le 12.09.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

L’expérience est menée sur le Plateau suisse. Des petites structures, telles que des haies ou de simples tas de branches et de pierres, sont érigées dans le paysage cultivé. Hermines et belettes y trouvent un lieu pour se cacher et se reproduire. Un moyen simple, mis en place avec le soutien des agriculteurs, qui permet de stopper le recul des petits mustélidés. Cerise sur le gâteau: leur appétit de carnivore aide à contenir la présence des rongeurs sur les parcelles.

Anecdotique? Peut-être. Extrémiste? Sûrement pas. Et l’exemple n’a pas été pris au hasard puisqu’il figure dans le dernier rapport de l’Office fédéral de l’environnement sur l’état de la biodiversité en Suisse, par ailleurs très pessimiste sur la question.

Il y a un large consensus scientifique sur le recul des espèces animales et végétales, basé sur de nombreuses études. La Confédération a aussi pris des engagements internationaux, notamment en adhérant aux Objectifs d’Aichi. Le catalogue des bonnes intent

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