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Musique

LePhar pulse son électro en solo

Le Fribourgeois sort toutes les deux semaines un single. Un nouveau titre sera disponible ce vendredi


Tamara Bongard

Tamara Bongard

14 avril 2021 à 16:44

Musique » Que nos vies culturelles soient calmes comme une mer d’encre ou que nos cerveaux soient agités par une tempête d’émotions, nous voguerons avec intérêt vers les pulsations lancées par LePhar. Ses compositions électroniques irradient de créativité, comme peuvent le constater ceux qui y jettent une oreille attentive depuis le début de l’année. Car le musicien lâche un single sur les plateformes toutes les deux semaines. Vendredi, ce sera à nouveau le cas.

Derrière ce nom lumineux comme un édifice maritime et savoureux comme un dessert breton travaille Raphaël Schwartz, un jeune Fribourgeois qui a déjà mis son talent au service de deux formations faisant parler d’elles (en très bien): Le Flux et Lélents. Il signe là son premier projet solo, un projet d’envergure puisqu’il va continuer de sortir des singles jusqu’à l’été. «Je veux mettre un pied dans ce monde de la musique en solo. je me lance et c’est parti. C’est ce que je veux faire», affirme-t-il.

Des hauts et des bas

Déjà au sein du Flux, dont les sonorités urbaines laissent une belle place au flow, il conservait un ou deux morceaux pour balancer sa musique électro, pour faire bouger les gens. Il a juste eu le temps en février 2020 de donner un premier concert solo. Puis rideau, pour ce qui était de sa présence sur scène, en raison de la pandémie (à part une date en septembre). «Pendant l’été 2020, j’avais pas mal de concerts prévus en solo et avec Le Flux. Ils ont bien sûr été annulés, comme mes projets avec la Gustav Academy. Il fallait que je fasse autre chose pendant ces vacances. J’ai donc énormément produit», explique le jeune homme, étudiant à l’université, qui a alors posé les bases de ses titres à ce moment-là. «Cela explique aussi qu’il y ait pas mal d’ambiances différentes dans les morceaux, liées aux hauts et aux bas du confinement.»

«J’adore produire de la musique»
LePhar

Ces morceaux déploient aussi une folle palette musicale, un éclectisme assez étonnant. Une moitié d’entre eux sont d’ailleurs des featurings – des collaborations en bon français – avec des artistes qui sont également des amis. On reconnaîtra ainsi la voix d’EFKA, celle de ses colocataires Soragno et Pablo et en juillet on pourra même entendre Lorage, un Fribourgeois dont le nom résonne loin des frontières cantonales. S’il les laisse libres de leurs textes, il leur donne une direction, une émotion ou une énergie à suivre pour que leurs mots collent à ses inventions soniques. «J’adore produire de la musique, pouvoir inviter un artiste qui correspond à la musique que j’ai écrite, qu’il fasse partie de mon univers. C’est un projet composé de 14 singles, où je fais à 100% ce dont j’ai envie, sans penser à la cohérence d’un album», explique-t-il. Cette variété des styles lui a permis d’explorer, d’expérimenter, d’affûter ses goûts et ses envies musicales. A la question «Vers quoi veut-il se diriger?», il répond: «Je voudrai toujours tout faire.»

Entre les cours à l’université et son travail, il lui reste un peu de temps pour peaufiner ses morceaux, finir le mixage, les ripoliner avant de les sortir. L’atmosphère méditative et aérienne des premiers titres va petit à petit, à mesure que l’été approche, faire place à des ambiances plus dansantes, plus joyeuses. Pour éclairer un peu plus la belle saison.


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