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Gabriel García Márquez. Eros posthume

Voilà le Nobel colombien qui nous revient avec Nous nous verrons en août, un roman resté inédit, d’une gaîté osée, pour le bonheur du lecteur.

Disparu en 2014, l’auteur de Cent ans de solitude (ici chez lui à Mexico City en 2010) fait son retour en librairie avec un roman d’un érotisme truculent.
Keystone

Ghania Adamo

Ghania Adamo

12 juillet 2024 à 00:00

Temps de lecture : 4 min

Bientôt le mois d’août, mais déjà il s’annonce dans ce roman où se dessine d’emblée la silhouette gracile de l’héroïne, que l’on dirait échappée d’un magazine d’été. «Elle portait un jean, une chemise écossaise à carreaux, des chaussures simples à talons plats (…) une ombrelle en satin (…) et pour bagage, une mallette de plage.» Sauf qu’ici le point de chute n’est pas le bord de mer, mais un cimetière. Ah! diriez-vous, ça s’annonce mal.


  • Gabriel García Márquez, Nous nous verrons en août, trad. de l’espagnol par Gabriel Iaculli, Ed. Grasset, 144 pp.

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