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Sur un air de Gilbert Bécaud

Gilbert Bécaud, pour qui ­l’important, c’est la rose… © Alain Wicht
Gilbert Bécaud, pour qui ­l’important, c’est la rose… © Alain Wicht

michel Simonet

Publié le 10.07.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le mot de la fin

«Et maintenant, que vais-je faire/De tout ce temps que sera ma vie», chante Gilbert Bécaud dans mon auto alors qu’il me manque bien quelques minutes pour honorer un rendez-vous surnoté que j’ai malheureusement maintenu. Ça met mal à l’aise de ne pas être à l’heure. Le retard ne me ressemble pas, et le sentiment de maîtriser le temps présent est une de ces illusions qui m’habitent encore. L’adverbe maintenant retient d’ailleurs mon attention. Du verbe maintenir. Je n’avais jusqu’alors pas vraiment fait le lien. Oui, il y a de ces mots que l’on prononce à satiété, et dont l’intensité se dilue, comme l’attentionné «santé» et son synonyme spirituel, le confiant «salut». Et le métaphysique «adieu», le courtois «s’il te plaît»

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