Le Conseil général de Marly teste le vote électronique
Armés de télécommandes, les membres du Législatif de Marly ont pu voter sur un objet fictif, mardi. Les résultats nominatifs ont été dûment projetés sur écran. Un gain en matière de temps, de fiabilité et de transparence.
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7 décembre 2022 à 11:43
Ce test fait suite à une proposition déposée en décembre 2020 par Vincent Adamo, au nom du groupe PLR, demandant l’acquisition d’un système de vote électronique pour les séances du Conseil général marlinois.
Le système retenu est un produit hollandais déjà utilisé à Nyon et dans plusieurs villes et cantons outre-Sarine. Son coût: 4500 francs, auquel s’ajoute un ordinateur portable. Le dispositif comporte des télécommandes reliées à un récepteur d’ondes. Chaque télécommande est attribuée à un membre du Législatif. La fenêtre de vote dure 15 secondes, puis le résultat est projeté sur écran: le nom de chaque élu apparaît alors surligné en rouge (non), en vert (oui) ou en jaune (abstention). Les excusés sont grisés.
Mardi, le système mis à l’épreuve a fonctionné à satisfaction, indique Boris Sansonnens, collaborateur communal chargé de la mise en œuvre du projet. Seuls deux votes ont échoué, l’un pour cause de distraction d’un élu, l’autre parce qu’un absent n’avait pas été enregistré comme tel. Le système sera utilisé officiellement lors de la séance du printemps 2023.
En attendant, le Conseil général a procédé à deux votes fictifs choisis par son président, Eric Bugnon. L’un demandait: «Le Saint-Nicolas a prévu de rendre visite au Conseil communal mardi prochain. Doit-il être accompagné de ses pères fouettards?» Tout lien entre le résultat (27 oui, 9 non, 5 abstentions) et le déficit prévu au budget 2023 approuvé (3,145 millions de francs) serait purement fortuit.
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