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Brèves régionales

Environnement. Deux motions populaires critiquent la politique climatique cantonale

Une alliance composée d’élus, syndicats et personnes engagées pour le climat a déposé, jeudi, deux motions populaires. Elles visent, selon eux, à améliorer la politique cantonale en faveur du climat.

La Grève du climat est notamment à la base des motions.
Charly Rappo - archive

Patrick Biolley

Patrick Biolley

4 juillet 2024 à 17:20, mis à jour à 17:55

Temps de lecture : 2 min

Le Plan climat cantonal n’est pas suffisant pour que Fribourg fasse sa part dans la lutte contre le réchauffement climatique. C’est en substance la raison pour laquelle l’Union syndicale fribourgeoise, la Grève du climat, les Parents pour le climat et les Grands-parents pour le climat, Syna ainsi que le Comité du 1er mai ont déposé ce jeudi deux motions populaires au Grand Conseil.

La première demande une sortie échelonnée du canton des énergies fossiles. «Le but de la motion est de contribuer à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, de sécuriser notre approvisionnement énergétique grâce aux énergies renouvelables indigènes, de respecter l’engagement pris par la Suisse lors de la COP 28 de Dubaï», souligne cette alliance dans son communiqué. La motion veut ajouter un alinéa à l’article 2 de la loi sur le climat pour que le canton se dote d’une «stratégie crédible».

Plus que le nombre de signature requis

La seconde motion demande une évaluation externe de la politique environnementale du canton de Fribourg. «Le but de l’évaluation est de vérifier la compatibilité de l’ensemble de la politique publique fribourgeoise avec les objectifs de la loi cantonale sur le climat», expliquent les auteurs. Avec ses deux motions, ils espèrent envoyer le message aux autorités cantonales que l’actuelle loi sur le climat doit, selon eux, être améliorée à brève échéance.

Il fallait 300 signatures à chaque motion pour qu’elles puissent être traitées par le Conseil d’Etat avant d’être transmises au Grand Conseil, mission qui a été remplie. Avant vérification de l’authenticité des griffes par les communes concernées, la première motion en comptait 468 et la seconde 489.